Avoir un jardin, soigner son jardin, c’est un gage de santé !
Se promener dans la nature fait généralement du bien au moral. Tout un chacun en a déjà fait l’expérience, peut-être même encore davantage pendant cette période de confinement : les plus chanceux qui disposent d’un jardin pour s’aérer l’ont certainement mieux vécu que ceux qui se sont retrouvés coincés entre quatre murs…
Une étude britannique vient d’apporter la preuve scientifique qu’être au plus près de la nature a un impact bénéfique sur la santé générale d’un individu, tant physique que psychique.
Cette étude, menée par des chercheurs de l’Université d’Exeter et de la Royal Horticultural Society, est basée sur des données collectées auprès d’un échantillon d’environ 8000 personnes, de 2009 à 2016. Elle révèle que les personnes qui passent du temps dans leur jardin sont en meilleure santé que les autres ; ces petits coins de verdure pourraient être une nouvelle piste potentielle pour améliorer la santé globale des populations.
Accéder à un jardin, une source de bien-être prouvée scientifiquement !
Les personnes qui disposaient d’un accès à un jardin privé affichaient un bien-être plus important que ceux qui n’en avaient pas. Ceux qui utilisent leur jardin à la fois pour jardiner et se détendre sont en meilleure santé, se sentent bien dans leur tête, et pratiquent davantage d’exercice physique.
La fréquentation régulière d’un jardin privé semble par ailleurs renforcer le besoin de contact avec la nature : les personnes qui passent du temps dans leur jardin sont également les plus susceptibles de se balader dans la nature une fois par semaine.
Ces résultats indiquent que les jardins domestiques constituent un véritable pilier pour la santé et que leur absence ne peut pas être palliée par d’autres environnements naturels ; les effets bénéfiques ne sont pas nécessairement les mêmes.
Se reconnecter à la nature pour se sentir mieux
Selon Siân de Bell, auteure principale de l’étude, un nombre croissant de preuves souligne les avantages pour la santé et le bien-être de l’accès aux espaces verts. Une étude antérieure publiée dans « Scientific Reports » l’an dernier révélait déjà que passer au moins deux heures par semaine dans la nature était un facteur de bonne santé et de bien-être.